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[Appel à experts] Rejoignez Co-op4CBD pour contribuer à la mise en œuvre de la CDB aux niveaux national et régional

Les membres du réseau d’experts ont l’opportunité de recevoir des formations sur les processus internationaux de protection de la biodiversité et de participer à des groupes thématiques chargés de contribuer aux sujets à l’ordre du jour des réunions du SBSTTA (l’organe subsidiaire chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques) de la Convention sur la diversité biologique.

 

Cet appel est ouvert aux chercheurs, chercheuses et/ou praticiens, praticiennes des domaines suivants :

  • biodiversité et santé ;
  • utilisation des informations sur les séquences numériques des ressources génétiques ;
  • conservation et utilisation durable de la biodiversité marine et côtière ;
  • détection et identification des organismes vivants modifiés (OVM) ;
  • zones marines d’importance écologique ou biologique (ZMEB) ;
  • cadre de surveillance pour le cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal ;
  • évaluation et gestion des risques liés aux OVM ;
  • biologie de synthèse.

 

En rejoignant le réseau d’experts Co-op4CBD, vous aurez la possibilité de participer à des ateliers de renforcement des capacités en ligne qui auront lieu au cours du premier trimestre 2024. Les experts sélectionnés peuvent être invités à participer à des ateliers spéciaux en présentiel, ainsi qu’à contribuer à l’élaboration de notes techniques qui abordent le thème de la protection de la biodiversité par le biais des mécanismes de la CDB.

 

>> Candidatez ! <<

Experts et expertes intéressés sont encouragés à poser leur candidature pour rejoindre le réseau en remplissant ce formulaire (en anglais). 

 

 

Découvrez un aperçu des sessions de formation précédentes, réalisées dans le cadre de Co-op4CBD. 

[Formation] Ouverture des inscriptions pour la formation 2022 – Bonnes pratiques pour une recherche reproductible en écologie numérique

Le Cesab de la FRB et le GdR EcoStat proposent la troisième édition de la formation « Bonnes pratiques pour une recherche reproductible en écologie numérique ». Cette formation de cinq jours a pour objectif de former de jeunes chercheurs / chercheuses aux outils de reproductibilité, de développement logiciel et de gestion de versions appliqués à la recherche en biodiversité.

 

Cette formation sera dispensée en français et se déroulera du 28 novembre au 2 décembre 2022 dans les locaux du Cesab à Montpellier. Son prix est de 200 € pour la semaine – repas du midi inclus. Les frais de transport, d’hébergement et les repas du soir sont à la charge des participant.e.s.

 

Les pré-inscriptions se font en remplissant le formulaire disponible sur la page de l’événement et se clôtureront le mardi 26 juillet, à minuit (CEST). Le nombre de places étant limité, les inscriptions seront confirmées en septembre.

 

 

Pré-inscription et programme

 

[Formation] Ouverture des inscriptions pour la formation “La synthèse des connaissances sur la biodiversité : introduction aux méta-analyses et revues systématiques” – 2022

Cette nouvelle formation de cinq jours, organisée par le Cesab – Centre de synthèse et d’analyse sur la biodiversité –de la FRB,  a pour objectif de former de jeunes chercheurs/chercheuses aux techniques de méta-analyses et des méthodes des revues/cartes systématiques appliquées au domaine de la biodiversité. 
 
Cette formation sera dispensée en français et se déroulera du 3 au 7 octobre 2022 dans les locaux du Cesab à Montpellier. 

 

Les pré-inscriptions se font en remplissant le formulaire disponible sur la page de l’événement et se clôtureront le vendredi 24 juin, à minuit (CEST). Le nombre de places étant limité, les inscriptions seront confirmées en juillet.

 

 

Pré-inscription et programme

[Formation] Ouverture des inscriptions pour la formation “Approche théorique pour l’analyse des données sur la biodiversité” – 2022

Cette nouvelle formation de cinq jours, organisée par le Cesab – Centre de synthèse et d’analyse sur la biodiversité – de la FRB et le GdR TheoMoDive, a pour objectif de former de jeunes chercheurs et chercheuses aux techniques de modélisation de données écologiques basées sur la théorie.

 

Cette formation sera dispensée en anglais et se déroulera du 16 au 20 mai 2022 dans les locaux du Cesab à Montpellier. Son prix est de 150 € pour la semaine – repas du midi inclus. Les frais de transport, d’hébergement et les repas du soir sont à la charge des participant(e)s. 

 

Les pré-inscriptions se font en remplissant le formulaire disponible sur la page de l’événement et se clôtureront le lundi 14 février, à minuit (CET). Le nombre de places étant limité, les inscriptions seront confirmées en mars.

 

 

Pré-inscription et programme

[Formation] Ouverture des inscriptions pour la formation 2021 – Bonnes pratiques pour une recherche reproductible en écologie numérique

Le Cesab de la FRB et le GdR EcoStat proposent la troisième édition de la formation « Bonnes pratiques pour une recherche reproductible en écologie numérique ». Cette formation de cinq jours a pour objectif de former de jeunes chercheurs / chercheuses aux outils de reproductibilité, de développement logiciel et de gestion de versions appliqués à la recherche en biodiversité.

 

La formation, dispensée en français, se déroulera du 29 novembre au 3 décembre 2021 dans les locaux du Cesab à Montpellier. La formation est maintenant créditante pour certaines écoles doctorales, retrouvez la liste sur la page de l’événement.

 

Les pré-inscriptions se font en remplissant le formulaire disponible sur la page de l’événement et se clôtureront le samedi 31 juillet, à minuit (CEST). Le nombre de places étant limité, les inscriptions seront confirmées la première semaine de septembre.

 

 

Pré-inscription et programme

 

La biodiversité au cœur des recherches d’INRAE, membre fondateur de la FRB, spécialiste des enjeux agriculture, alimentation et environnement

Boire, manger, respirer, être en bonne santé… la biodiversité pourvoit chaque jour à nos besoins les plus essentiels. INRAE en tant qu’institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement est de fait naturellement concerné par la biodiversité. Essentielle à la résilience des écosystèmes, à la sécurité alimentaire et à la santé, la biodiversité est un patrimoine précieux et un bien commun qu’il faut préserver pour lui-même, mais aussi pour les services écosystémiques dont dépendent les sociétés humaines. Or la multiplication des pressions anthropiques, aggravées par le changement climatique, mène à son déclin.

 

Dans ce contexte, les recherches d’INRAE qui s’étendent à de nombreux milieux, des montagnes aux littoraux en passant par les forêts, les milieux aquatiques et les agroécosystèmes, s’attèlent à mieux comprendre la biodiversité, sa dynamique et à développer, avec les acteurs des territoires, des solutions pour la préserver, la restaurer et gérer les milieux de manière durable.

 

Depuis sa création1, INRAE tient une place importante auprès de la FRB puisque l’institut siège à son Conseil d’administration, en tant que membre fondateur, et plusieurs de ses chercheurs sont ou ont été membres du conseil scientifique de la Fondation.

 

 

Plus d’informations sur la recherche sur la biodiversité à INRAE

 

 

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INRAE a vu le jour au 1er janvier 2020 et est issu de la fusion de deux instituts français : l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) et Irstea (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture), tous deux également déjà membres fondateurs de la FRB.

[Formation] Ouverture des inscriptions pour la formation 2020 – Bonnes pratiques pour une recherche reproductible en écologie numérique

Le Cesab de la FRB et le GDR EcoStat proposent la seconde édition de la formation « Bonnes pratiques pour une recherche reproductible en écologie numérique ». Cette formation de cinq jours a pour objectif de former de jeunes chercheurs / chercheuses aux outils de reproductibilité, de développement logiciel et de gestion de versions appliqués à la recherche en biodiversité.

 

La formation, dispensée en français, se déroulera du 2 au 6 novembre 2020 dans les locaux du Cesab à Montpellier.

 

Les pré-inscriptions se font en remplissant le formulaire disponible sur la page de l’événement et se clôtureront le vendredi 17 juillet, à minuit (CEST). Le nombre de places étant limité, les inscriptions seront confirmées la première semaine de septembre

 

 

[Publication] Sortie de l’ouvrage “Urbanisme et biodiversité: vers un paysage vivant structurant le projet urbain”

L’ouvrage, écrit sous la direction de Philippe Clergeau, est maintenant disponible aux Editions Apogée. Le chapitre “Morphologie des quartiers et biodiversité” a été rédigé par Morgane Flégeau, post-doctorante à la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité et chargée de la réalisation d’une revue systématique consacrée aux liens entre biodiversité et formes urbaines, dans le cadre du programme Baum (Biodiversité, aménagement urbain et morphologie) – porté conjointement par le Plan urbanisme construction architecture (Puca), le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et la FRB.

 

Ce chapitre interroge le lien entre formes urbaines et biodiversité à l’échelle du quartier – dans la ville occidentale – au travers d’une revue systématique. La question est observée sous deux angles.

 

  • D’une part, Morgane Flégeau a cherché à identifier, au sein de la littérature scientifique portant sur la biodiversité urbaine, les publications ciblant les liens entre morphologie urbaine et biodiversité. Les études consacrées à ce sujet, sont principalement issues de travaux d’écologie. L’analyse de ces travaux montre qu’ils peinent à intégrer les descripteurs de l’urbain à l’échelle intermédiaire du quartier pour analyser les possibilités d’un maintien voire d’un épanouissement des espèces animales et végétales en ville.

 

  • D’autre part, la recherche conduite a été complétée par une recension de la littérature professionnelle et opérationnelle (littérature non-scientifique produite par des institutions publiques, notamment des collectivités territoriales ou des professionnels de l’urbanisme et de l’aménagement). Elle fait le constat de la difficulté à prendre en considération enjeux de biodiversité dans les projets d’aménagement urbains à l’échelle du quartier.

 

Découvrir l’ouvrage :  Urbanisme et biodiversité: vers un paysage vivant structurant le projet urbain

[Information] L’équipe FRB est en télétravail à partir du lundi 16 mars 2020

 

Suite à l’allocution du président de la République concernant la propagation du coronavirus dans le pays, le jeudi 13 mars 2020, et en réponse aux demandes gouvernementales, nous vous informons que l’ensemble du personnel de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité sera en télétravail à partir de lundi 16 mars 2020.

 

Toute l’équipe reste joignable et disponible par courriel et téléphone via leurs coordonnées professionnelles disponibles sur la page équipe de la FRB.

 

La direction de la FRB

Hélène Soubelet, directrice de la FRB, nommée au grade de chevalier de la Légion d’Honneur, au titre du ministère de la transition écologique et solidaire

En ce début d’année 2020, la FRB est honorée : Hélène Soubelet, directrice de la Fondation, a été nommée au grade de chevalier de la Légion d’Honneur, au titre du ministère de la transition écologique et solidaire.

 

C’est là la reconnaissance des grands et précieux services qu’Hélène Soubelet a rendu à la collectivité, et à son ministère de rattachement, au cours de sa riche carrière, mais c’est aussi, et peut-être surtout, un coup de chapeau à son action efficace et reconnue à la direction de la FRB. L’honneur qui lui est fait retombe ainsi, comme une sympathique pluie d’étoiles, sur la Fondation dont l’importance est ainsi soulignée.

Jean-François Silvain, président de la FRB

 

La présidence et le personnel de la FRB transmettent leurs plus vives félicitations à Hélène Soubelet pour cette superbe nomination qui, quelque part, vient magnifiquement inaugurer cette “année des possibles pour la biodiversité” dans laquelle la FRB va inscrire son action.

[Publication] Sortie du rapport “Biodiversity, a pressing need for action in Oceania”

La FRB a le plaisir d’annoncer la sortie du rapport Biodiversity, a pressing need for action in Oceania, élaboré sous la direction de Claude E. Payri et Eric Vidal, deux chercheurs de l’IRD, et auquel Jean-François Silvain, le président de la FRB, a contribué.

Ce rapport est issu des conclusions des experts et des rapporteurs de l’atelier « Biodiversité en Océanie » qui s’est tenu à Nouméa les 24 et 25 juin derniers. Il a été présenté le 5 septembre à Apia (Samoa) aux ministres de l’Environnement des 26 États et territoires du Pacifique, lors de la réunion du PROE.

 

 

 

Les chercheurs de l’Inra engagés dans la recherche sur la biodiversité

L’Inra, membre fondateur de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité, est un acteur engagé dans les questions de recherche sur la biodiversité. L’agriculture au sens large fait partie des pressions qui s’exercent sur la biodiversité du fait notamment de changements d’usage des terres (déforestation, drainage…) ou de l’usage d’intrants. Mais la biodiversité, moteur des agroécosystèmes, est aussi au coeur de la production agricole. Au cours des 20 dernières années, la vision de l’Institut a évolué et les scientifiques considèrent aujourd’hui la biodiversité comme un atout dans les transitions nécessaires, en lien avec la production alimentaire, la gestion des espaces ruraux et forestiers ou des ressources associées. Leurs travaux permettent de documenter les services rendus par la biodiversité à l’agriculture mais aussi de mieux intégrer biodiversité et agriculture dans les systèmes agrialimentaires, en cohérence avec le développement de l’agro-écologie, qui impose notamment de reconsidérer le rôle de la biodiversité à tous les niveaux (du gène au paysage). Le vivant et la biodiversité sont de fait au coeur de la reconception des agroécosystèmes.

 

Parce que la biodiversité englobe toutes les formes du vivant, ce dossier illustre la pluridisciplinarité des travaux de l’Inra à différentes échelles : depuis les paysages, les écosystèmes, les espèces et jusqu’aux gènes, qu’il s’agisse de diversité génétique au sein d’une même espèce (intra-spécifique) ou entre espèces différentes (inter-spécifique). Ces quatre chapitres mettent en avant des résultats marquants sur la dynamique de la biodiversité et ses rôles fonctionnels, obtenus grâce à des recherches qui font appel non seulement à l’écologie et aux autres disciplines biologiques, mais aussi aux sciences du numérique ou aux sciences humaines et sociales.

 

Les chercheurs sont mobilisés. Ils proposent de nouvelles pistes qui visent à relever le défi de la reconquête de la biodiversité pour des agricultures et des forêts plus durables et mieux adaptées aux conséquences des changements globaux, dont le changement climatique.”

 

Remise de la bourse Barbault et Weber

Objectifs :

  • renforcer la démarche de recherche participative en renforçant les liens entre l’UMR, le CPIE et les bénévoles
  • effectuer une campagne de terrain complémentaire associant l’ensemble des collaborateurs pour avoir des inventaires plus complets et étendus sur l’ensemble de la région et de compenser certains biais méthodologiques affectant les données existantes.
  • tester des hypothèses plus fines quant à l’influence de la structure du paysage sur la répartition des communautés d’amphibiens en milieu bocager en prenant en compte des paramètres liés à la perméabilité paysagère et plus particulièrement l’importance des structures boisés et de l’hétérogénéité spatiale en milieu agricole.
  • mieux identifier les variables environnementales pertinentes pour modéliser la distribution des espèces d’amphibiens à différentes échelles afin de définir les continuités écologiques favorables à ce groupe biologique.

 

Cette bourse a été soutenue financièrement par la Société française d’écologie et d’évolution (SFE²), Humanité et biodiversité (H&B), l’Agence française pour la biodiversité (AFB) et la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB).

[Biodiversa] Brochure de présentation de leurs principales réalisations depuis 2008

Le réseau Biodiversa a sorti sa nouvelle brochure présentant ses principales réalisations depuis 2008.

 

Biodiversa est composé de 36 organisations nationales et régionales provenant de 23 pays différents, visant à promouvoir des projets de recherche transnationaux et à offrir des solutions innovantes et basées sur les connaissances pour la conservation et la gestion durable de la biodiversité. Depuis 2008, il a lancé 7 appels à projets de recherche pour un montant total de plus de 179 millions d’euros et a financé 94 projets transnationaux démontrant une excellence scientifique et une pertinence sociétale. BiodivERsA a promu l’implication des porteurs d’enjeux dans les projets financés et à contribuer à augmenter l’impact de ces derniers en produisant des notes à destination des décideurs politiques basées sur les résultats de ses projets de recherche.

 

  • La FRB et Biodiversa
    La Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) joue un rôle majeur dans Biodiversa : elle est coordinatrice du réseau et, à ce titre, gère le secrétariat de Biodiversa. La FRB est fortement impliquée dans le développement et l’actualisation de la feuille de route stratégique du réseau et dans la promotion de l’interfaçage science-société et science-politique tout au long du processus de recherche.

 

Consultez la brochure Main achievements 2008-2018 (ENG) dans les ressources de la page Biodiversa.

Sortie du rapport Planète vivante / WWF

Le rapport Planète vivante 2018 du WWF International, fruit d’une collaboration avec la Société zoologique de Londres, est sorti.

 

Le rapport porte, à travers l’indice Planète vivante, un message fort et dramatique : entre 1970 et 2014, 60% des effectifs des populations de vertébrés sauvages ont baissé. Un constat qui ne surprendra pas les scientifiques compte tenu des nombreux articles récents qui démontrent ce déclin des populations de vertébrés et plus encore celui des populations de mammifères sauvages, un phénomène qui s’accentue.

 

On rappellera ici les spectaculaires enseignements de l’article de Bar-On et al. sur la répartition de la biomasse mondiale où les mammifères sauvages ne représentent plus 0,27% de la biomasse animale et 7% de la biomasse des animaux domestiques (cf. la synthèse sur la répartition globale de la biomasse au sein de la biosphère)  !

 

Au-delà de ce constat, le rapport rappelle que nous vivons depuis 1950 la «Grande accélération», phénomène unique qui se traduit par un accroissement exponentiel de la demande en énergie, en terres et en eau et donc par une pression de plus en plus grande sur les ressources terrestres et la biodiversité. L’empreinte écologique humaine a augmenté de 190 % au cours des 50 dernières années, augmentant la pression sur les terres et notamment sur la biodiversité des sols, et contribuant à la perte des pollinisateurs.

 

Le rapport s’achève en rappelant qu’il est encore possible de réagir et que l’on peut proposer une feuille de route 2020-2050 pour inverser ces tendances dramatiques et tenter de restaurer la biodiversité mondiale.

 

À quelques jours de la COP 14 en Egypte, ce rapport du WWF est le bienvenu et il faut espérer que les délégations y trouvent une source d’inspiration et surtout d’ambition pour la biodiversité !

 

La FRB partenaire de Act for NAture

Alors que Nicolas Hulot vient d’annoncer l’élaboration d’un Plan interministériel pour la biodiversité, que des échéances internationales majeures sur la biodiversité se profilent et que le grand public attend des mesures concrètes, l’association française des Entreprises pour l’Environnement (EpE), organise avec ses partenaires le 10 juillet prochain, act4nature, un événement de haut niveau, sur invitation exclusivement, pour affirmer l’engagement de nombreuses entreprises en faveur de la biodiversité et de la préservation de la nature.

 

Pour la première fois, plus de 60 dirigeants d’entreprises, issues de tous les secteurs et dont la moitié figurent au CAC40 ont signé un engagement précis en ce sens ; nombre d’entre eux se réuniront le 10 juillet pour les présenter à la presse et aux pouvoirs publics.

 

Autour d’EpE, cette initiative est soutenue par des partenaires de tous horizons qui ont contribué à l’élaboration d’une charte d’engagements collectifs et à l’organisation de l’évènement : des réseaux d’entreprises AFEP, MEDEF, AFHPD, C3D, Finance for Tomorrow, Global Compact France, Orée, Orse, les pouvoirs publics comme l’Agence française pour la biodiversité (AFB), des partenaires scientifiques (FRB, MNHN) et des ONG spécialistes de la nature parmi lesquelles la fondation Good Planet, la fondation pour la Nature et l’Homme, Humanité et Biodiversité, le Comité français de l’UICN, la LPO, Noé ou encore WWF-France.

La plénière de l’IPBES se tient du 17 au 24 mars en Colombie

Les rapports de l’IPBES, ce sont :
 
4 rapports régionaux pour évaluer la biodiversité et les contributions apportées par la nature aux populations dans les quatre régions du monde : les Amériques, l’Asie et le Pacifique, l’Afrique, ainsi que l’Europe et l’Asie centrale, c’est-à-dire le monde entier à l’exception de l’Antarctique et des zones de haute mer.
 
▪ Un cinquième rapport d’évaluation qui se concentre sur la dégradation et la restauration des terres aux niveaux régional et mondial
 
550 éminents experts internationaux issus de plus de 100 pays mobilisés
 
▪ L’analyse quasi exhaustive par les meilleurs experts de toutes les données disponibles sur la biodiversité, son état, son devenir, les pressions qu’elle subit et les solutions pour la préserver et en faire un usage durable
 
▪ Une étape majeure de la communauté scientifique pour préparer l’après Aïchi, c’est-à-dire les objectifs mondiaux pour la biodiversité post 2020
 
Le contenu des rapports sera révélé en Colombie à Medellin à partir du 23 mars.

Chaque jour et à partir du 17 mars, retrouvez nos brèves sur la plénière diffusées sur le site de la FRB et sur les réseaux sociaux.

Allain Bougrain-Dubourg élu président du Cos, Jean-François Lesigne vice-président

Jeudi 7 décembre, le Conseil d’orientation stratégique (Cos) de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) a élu son nouveau président, Allain Bougrain Dubourg, et son vice président, Jean-François Lesigne.

 

Le Conseil d’orientation stratégique de la FRB accueille en son sein 235 associations, entreprises, gestionnaires ou collectivités. L’ambition commune de tous ces acteurs est de contribuer à des projets de recherche qui allient préservation, exploitation responsable et valorisation durable de la biodiversité, tant en milieu terrestre que marin.

 

Dans son discours inaugural, Allain Bougrain Dubourg a dit « regretter que la biodiversité ne soit pas encore perçu comme un enjeu aussi majeur que le climat ». Allain Bougrain Dubourg a poursuivi en encourageant « les entreprises, les ONG, les gestionnaires, les collectivités rassemblés au sein du Conseil d’orientation stratégique à appuyer leur décision sur le respect du droit et sur la prise en compte des meilleures connaissances scientifiques disponibles. La FRB est un lieu original pour éclairer la décision. »

 

Eléments biographiques :

Allain Bougrain Dubourg est journaliste, producteur, réalisateur de télévision français et président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).

Depuis plus de 30 ans, il présente des émissions animalières (« Terre des bêtes », « Animalia », « Entre chien et loup » etc….) et assure des chroniques ou des émissions à la radio notamment sur France Inter : « Vivre avec les bêtes ».

Producteur et réalisateur de nombreux documentaires animaliers, il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages.

Président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux depuis 1986, il devient membre du CA du Muséum National d’Histoire Naturelle et de celui la Fondation pour la recherche sur la biodiversité et intervient dans de multiples organismes nationaux et internationaux liés à la biodiversité. Allain Bougrain Dubourg est Officier de l’Ordre National du Mérite et Officier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur. Depuis septembre 2017, il assure une chronique sur Europe 1, le samedi matin, dans l’émission de Wendy Bouchard.

 

Jean-François Lesigne est attaché environnement à RTE depuis 2005, en charge du Système de management de l’environnement et conseiller de la direction. Ingénieur Supelec, il entre à EDF en 1983 au dispatching national où il est en charge des études de stabilité du réseau. En 1991, il prend en charge la Gestion nationale des câbles souterrains. En 1994, il est adjoint au directeur du Groupe d’exploitation hydraulique du Beaufortain dans les Alpes. Après un passage à l’Inspection audit interne, il devient en 2002 directeur du Groupe d’exploitation transport du Languedoc-Roussillon. Il est membre du Conseil d’orientation stratégique de la FRB et administrateur. Il coordonne les activités du Club infrastructures linéaires et biodiversité (CILB).

Le classement de Shanghai 2017 honore la recherche française en écologie !

Dans l’ensemble Sciences naturelles, il existe un thème Écologie qui regroupe les catégories du “Web of Science” : conservation de la biodiversité et écologie. Et c’est là que toutes celles et ceux qui espèrent que la recherche française, de par ses qualités, pourra aider à préserver et à utiliser plus durablement la biodiversité peuvent se réjouir, car le classement met à l’honneur plusieurs universités françaises (http://www.shanghairanking.com/Shanghairanking-Subject-Rankings/ecology.html) :

  • Au 2e rang mondial, l’Université de Montpellier avec un score total de 279,6, juste derrière l’Université d’Oxford avec 287,3. Montpellier est devant UC Berkeley et UC Davis et loin devant Cambridge ou Cornell ! Ce second rang est conservé si on se réfère au nombre d’articles publiés dans les plus grands journaux scientifiques classés selon leur facteurs d’impacts. Là, Montpellier obtient un score de 99 contre 100 pour Oxford.
  • Au 26e rang on trouve l’Université Pierre et Marie Curie (Paris 6), avec un score de 236,8, juste devant l’université de Zurich, Harvard et Standford.
  • Au 39e rang on trouve l’Université Paul-Valéry Montpellier 3.
  • Au 44e rang l’Ecole Pratique des Hautes Etudes.
  • Parmi les ex-aequo des 51-75e rangs, l’Université Grenoble Alpes, et l’Université de Savoie.
  • Parmi les ex-aequo des 76-100e rangs, l’Université Paul Sabatier (Toulouse 3) et AgroParisTech.
  • Et enfin parmi les 101-150e rang, on trouve l’Université Claude Bernard Lyon 1, l’Université Paris Sud (Paris 11), l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, l’Université d’Aix Marseille et l’Ecole Nationale de formation Agronomique

 

Cela fait huit établissements français parmi les 100 premiers mondiaux du domaine.

 

On note que l’Université Pierre et Marie Curie, 40e et première française, au classement mondial des 500 plus grandes universités progresse ici de 14 places (en ne tenant compte que des travaux menés dans le domaine de l’écologie). Le bon en avant est encore plus considérable pour Montpellier qui d’une position de 201-300e ex-aequo dans le classement global passe donc seconde mondiale si on se réfère au seul champ thématique écologie.

 

La FRB tient à féliciter les scientifiques de toutes ces universités (et des UMR qui leur sont associées) qui portent haut les couleurs de la recherche française et bien évidemment ceux de l’Université de Montpellier, qui monte avec brio sur le podium des plus grandes universités mondiales pour la recherche en écologie.

Le nouveau conseil scientifique de la FRB

Le conseil scientifique est composé de vingt membres :

 

Le CS de la FRB a pour missions d’orienter les actions de la Fondation, notamment en donnant son avis sur ses grandes orientations qui font l’objet de son plan d’actions pluriannuel. Il s’attache également à conduire certains travaux d’expertise scientifique comme l’exploration des fronts de science et des grands enjeux de connaissance dans le champ de la biodiversité. Le programme de travail du CS est défini par ses membres, mais également par les saisines de la direction de la FRB, de ses membres fondateurs ou de ses partenaires. Le conseil scientifique sera amené à travailler en interaction étroite avec le Conseil d’orientation stratégique (Cos) de la FRB sur les besoins de connaissances exprimés par les acteurs de la société, mais également avec le groupe de travail « biodiversité » de l’alliance pour l’environnement (AllEnvi) et avec le conseil scientifique de l’Agence française pour la biodiversité (AFB).

Création de l’institut de la transition environnementale

L’Institut de la transition environnementale ambitionne de devenir une plateforme d’interactions entre science et société pour contribuer à la transition environnementale dans la durée. Cette ambition s’appuie sur une double originalité : capacité à mettre en oeuvre des approches interdisciplinaires et intersectorielles et centrage sur les problématiques du changement. La palette des compétences réunies à Sorbonne Universités permet d’aborder les différentes facettes de la transition, au-delà de la juxtaposition des regards. Il s’agit de les confronter, les enrichir, les articuler, et de proposer des scénarios robustes et un dialogue avec les acteurs. L’institut rassemble 54 laboratoires et environ 2 000 chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants, techniciens, ingénieurs.

 

La FRB salue l’arrivée de ce nouvel acteur et souhaite pouvoir prochainement développer de riches et fructueuses collaborations avec lui.

Les mécanismes d’adaptation de la biodiversité aux changements climatiques

L’Académie des sciences vient de publier « Les mécanismes d’adaptation de la biodiversité aux changement climatique ». Cette vaste étude dresse un tableau détaillé de la dégradation par l’Homme de la biodiversité et tente de mesurer la résilience des écosystèmes fragilisés face au réchauffement climatique.

 

Trois membres de l’Académie, Sandra Lavorel, écologue et membre du conseil scientifique de la FRB, Jean-Dominique Lebreton, bio-mathématicien, et Yvon Le Maho, écophysiologiste, ont coordonné ce travail de deux ans auquel ont contribué 32 scientifiques français.

 

Parmi les références du rapport se trouve la prospective Réponses et adaptations aux changements globaux : quels enjeux pour la recherche sur la biodiversité ? de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité publiée en 2015.

Cette prospective a notamment rappelé la capacité du vivant à évoluer et donc la responsabilité forte que portent nos sociétés pour maintenir cette capacité (Ronce et al., 2015). À partir des différents exemples donnés, l’ouvrage montre que si les activités humaines ne perturbent pas les mécanismes de renouvellement et d’évolution de la biodiversité, les capacités d’adaptation de celle-ci face aux nouvelles contraintes environnementales seront mieux préservées.

Une nouvelle directrice pour la FRB

Hélène Soubelet était précédemment chef de la mission biodiversité et gestion durable des milieux au service de la recherche de la direction de la recherche et de l’innovation du ministère chargé de l’environnement. Hélène Soubelet connaît très bien la FRB, son équipe, ses partenaires tant nationaux qu’internationaux, ses projets et ses multiples actions.

 

Hélène Soubelet associe un professionnalisme reconnu à un engagement pour la planète qui rejoint les valeurs promues par la FRB.

 

Cette nouvelle étape dans la vie de la fondation vient conforter le dynamisme de celle-ci au moment où il est plus que jamais nécessaire de promouvoir les connaissances scientifiques sur la biodiversité pour orienter l’action.

L’Ineris, nouveau membre fondateur de la FRB

La stratégie nationale pour la biodiversité mentionne la pollution des milieux naturels (air, eau, sols) comme une des menaces majeures qui pèsent sur la biodiversité. Comprendre et réduire son impact représente un fort enjeu pour les scientifiques et les décideurs publics.

 

Depuis de nombreuses années, l’Ineris conduit des travaux en lien avec la biodiversité : mise au point de méthodes d’évaluation des risques que présentent, pour les écosystèmes, les activités économiques (en particulier industrielles) ; étude des effets des substances chimiques (perturbateurs endocriniens par exemple) sur les espèces aquatiques ; évaluation de l’impact des pollutions sur les milieux et développement de solutions pour surveiller et réduire ces pollutions…

 

Dans le cadre de son contrat d’objectifs 2016-2020, l’Ineris a décidé d’intégrer les questions liées à la préservation de la biodiversité dans l’ensemble de ses travaux scientifiques. En matière de recherche, l’Institut contribue ainsi à nourrir la synergie entre écotoxicologie et écologie, à la fois dans le but d’améliorer la prise en compte des impacts des pollutions et dans le but de construire des approches de maîtrise des risques pour la biodiversité. C’est dans ce contexte que l’Ineris rejoint la FRB ; son entrée comme membre fondateur a été approuvée à l’unanimité par le conseil d’administration de la FRB.

Renouvellement du Conseil d’orientation stratégique (Cos) de la FRB – Mandat 2018-2021

La Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) lance le renouvellement de son Conseil d’orientation stratégique (Cos) pour le mandat 2018-2021.

 

Un appel à candidature est envoyé aux membres actuels. De nouvelles structures sont sollicitées pour venir enrichir le conseil. Les candidatures spontanées seront soumises pour avis au bureau du Cos et à la direction de la FRB. Les consortia recherche ne sont pas éligibles au Cos.

 

Confirmez votre engagement vis-à-vis de la biodiversité et votre soutien aux valeurs de la FRB. Rejoignez dès maintenant le Cos pour poursuivre les actions menées en faveur de la recherche sur la biodiversité.

 

Tout savoir sur le Cos

La FRB accueille LVMH comme membre fondateur à son Conseil d’administration

LVMH a accompagné la FRB depuis plus de 6 ans, en participant, notamment, à son Conseil d’orientation stratégique. Originalité forte de la Fondation, ce conseil regroupe plus de 160 parties prenantes qui participent à la co-construction de programmes de recherche en faveur de la biodiversité et à la diffusion de leurs résultats. Sylvie Bénard, Directrice de l’environnement de LVMH, en a été, pendant plus de 4 ans, la vice-présidente. Dans ce rôle, Sylvie Bénard s’est fortement impliquée dans les actions de la FRB autour des enjeux associés au devenir de la biodiversité et à son utilisation durable. LVMH s’est intéressé notamment à la question de l’accès aux ressources génétiques et au partage des avantages découlant de leurs utilisations. L’engagement volontaire de LVMH a par ailleurs été reconnu dans le cadre de la Stratégie nationale pour la biodiversité (SNB).

 

En réponse à la proposition de François Houllier, président-directeur général de l’Inra et président de l’Alliance nationale de recherche pour l’environnement (AllEnvi), qui a présenté la candidature de LVMH, le conseil d’administration de la FRB a accepté l’entrée de LVMH en tant que nouveau membre fondateur. L’ensemble des membres du conseil d’administration a félicité la représentante de LVMH et salué le renforcement de ce partenariat. Pour Jean-François Silvain, président de la FRB, l’arrivée d’un nouveau membre fondateur du secteur privé souligne la maturité acquise par la fondation dans sa relation avec des partenaires privés. Cette relation est non seulement « indispensable au développement des activités de la fondation, mais elle est aussi la preuve que les questions de biodiversité peuvent et doivent mobiliser l’ensemble des acteurs au regard des enjeux majeurs auxquels nous sommes confrontés. Avec ce partenariat, l’action de la FRB pour mobiliser et soutenir la communauté scientifique et jouer son rôle d’interface entre la science et notre société se trouve renforcée. Le soutien unanime du Conseil d’orientation stratégique dans toutes ses composantes témoigne de la solidité de la démarche ».