L’ANR, la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) et l’alliance Allenvi proposent une événement de bilan et de perspectives basée sur l’analyse de 15 années de financement ANR et sur l’exercice de prospective sur la biodiversité. Une journée d’échanges basée sur deux documents qui seront prochainement publiés : une analyse scientifique et sémantique de 15 années de financement de l’ANR et un exercice de prospective d’AllEnvi sur la biodiversité.
Au programme :
>> Présentation de projets
>> Tables rondes
>> Moments d’échanges entre participants et intervenants
Ce colloque s’inscrit dans le cadre de la sortie prochaine de deux analyses :
Un cahier « Biodiversité » de l’ANR et de la FRB sur les projets soutenus par l’ANR entre 2005 et 2019, véritable synthèse des thématiques, des acteurs, et des pratiques mobilisées ;
Une prospective conduite par la FRB et Allenvi pour la recherche française sur la biodiversité.
Ce colloque s’adresse aux scientifiques, aux gestionnaires d’espaces naturels, aux acteurs publics et institutionnels de la recherche et plus largement à celles et ceux intéressés par les questions de biodiversité.
Le groupe de travail Freedu Centre de synthèse et d’analyse de la biodiversité (Cesab) de la FRB, vous convie à Montpellier pour une conférenceen anglais le jeudi 16 juin 2022 à 14h, intitulé “Des espèces aux fonctions: vers un changement de paradigme pour la conservation de la biodiversité ?”.
Cette conférence présentera une nouvelle facette de la rareté biologique – la rareté fonctionnelle – et posera les bases des politiques de conservation de la biodiversité et de la rareté, revisitées à la lumière de l’écologie fonctionnelle. Le groupe de travail Free a largement contribué à développer les bases conceptuelles de la rareté fonctionnelle et a proposé des analyses mondiales tentant d’identifier des zones du globe abritant une proportion importante d’espèces écologiquement uniques.
Au cours de cette conférence, un groupe de chercheurs internationaux discutera des implications directes et majeures de ces recherches pour les politiques de conservation de la biodiversité.
La conférence se tiendra l’après-midi à partir de 14h et sera précédée le matin, d’un atelier consacré à l’utilisation de différents packages R permettant de calculer plusieurs indices de rareté/diversité fonctionnelle et de les cartographier. Cet atelier sera dispensé en anglais, gratuit, et le repas du midi sera compris. Les autres frais sont à la charge des participant.e.s. Une bonne maîtrise du logiciel R est requise.
Les huit projets sélectionnés dans ce cadre couvrent les défis de recherche allant de la compréhension des impacts de l’acidification à leur modélisation, en passant par l’observation et la cartographie du phénomène.
Financé par le Ministère de la transition écologique, ce programme a permis le regroupement des expertises scientifiques autour de ce sujet, mais aussi le dialogue recherche et décideurs publics et privés face aux enjeux environnementaux et socio-économiques qui s’annoncent dans les prochaines décennies. Les colloques de Nantes en 2019, et de Brest en 2021, en sont les parfaites illustrations.
Ce séminaire de restitution permet avant tout de présenter les résultats de ces projets à la communauté scientifique. Un temps de conclusions et d’échanges sur les perspectives du programme et des projets est ensuite prévu ; ce temps s’adresse plus particulièrement à un public de décideurs et financeurs de la recherche.
L’acidité des océans a augmenté d’environ 26 % depuis l’époque préindustrielle. Ce phénomène causé par l’augmentation des rejets de CO2 liés à la combustion de combustibles fossiles et autres activités humaines est préjudiciable à de nombreuses espèces marines. Parmi elles, on retrouve les coraux ou encore d’autres espèces dont le squelette ou la coquille se composent de carbonate de calcium. Ces impacts, associés à l’augmentation de la température de la haute mer, à la stratification et à la désoxygénation des eaux souterraines risquent d’affecter la structure globale et le fonctionnement des écosystèmes marins entraînant ainsi des conséquences de grande portée et des impacts socio-économiques potentiellement profonds.
De nombreuses questions subsistent et les chercheurs s’interrogent notamment sur le potentiel des organismes marins à s’adapter à l’acidification des océans et aux implications plus larges pour les écosystèmes océaniques. Mais quels sont ses effets sur les écosystèmes marins et par conséquent sur l’économie maritime, notamment la pêche et la conchyliculture ? Comment agir et adapter les pratiques pour assurer la pérennité des métiers liés aux produits de la mer ?
Alors que le programme de recherche “Acidification des océans” touche à sa fin, la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), le Ministère de la Transition écologique (MTE) et Océanopolis ont proposé des regards croisés en réunissant scientifiques, professionnels, gestionnaires et associations, pour partager expériences de terrain, bonnes pratiques ainsi que les résultats des projets scientifiques financés par le ministère de l’écologie.
Le groupe de travail Pelagicdu Centre de synthèse et d’analyse de la biodiversité (Cesab) vous convie à Montpellier pour un symposium en anglais le vendredi 29 novembre 2019. Au cours de cette journée, un groupe de chercheurs internationaux présentera les nouveaux défis associés à la surveillance de la faune et des activités humaines dans les aires protégées à l’aide des technologies les plus récentes.
Comité d’organisation :
David MOUILLOT (Université de Montpellier,FR)
Tom LETESSIER (Zoological Society of London, UK)
Intervenants :
Jessica MEEUWIG (University of Western Australia, AU)
Ces questions ont été abordées à l’occasion du colloque « La biodiversité : une alliée dans la prévention de certaines maladies infectieuses ? » co-organisé par l’Agence française pour la biodiversité (AFB), l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), les ministères en charge de l’environnement, de la recherche et de la santé et la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB). Des interventions et des tables rondes rassembleront scientifiques, politiques de santé, et gestionnaires d’espaces naturels et de faune sauvage.
Ce colloque s’est appuié sur les résultats de la revue systématique « Écosystèmes et maladies infectieuses », menée dans le cadre du 3e Plan national santé environnement, ainsi que sur des cas concrets. Le programme est disponible ci-dessous ainsi que les présentations des différents intervenants dans les ressources téléchargeables.
Telles sont les questions qui seront abordées lors des tables rondes et qui rassembleront scientifiques, acteurs professionnels et associations.
Ce colloque s’appuiera sur les expériences de terrain et sur les résultats des projets scientifiques financés par le ministère chargé de l’environnement dans le cadre du programme “Acidification des océans“.
Le ministère de la transition écologique et solidaire a mobilisé une large communauté scientifique pour évaluer l’état écologique des eaux marines métropolitaines.
Le 9 novembre 2018, le colloque “bilan de santé des eaux marines” a donné la parole aux chercheurs mobilisés pour communiquer leurs principaux résultats. S’en est suivi une table ronde pour mettre en perspective les implications opérationnelles de ce bilan pour la gestion des écosystèmes littoraux et marins.
Le colloque a été suivi de la projection d’un film documentaire puis d’un temps d’échange entre le public et les experts présents.
À eux seuls, ils abritent un tiers de la biodiversité marine connue. Ces zones sont de véritables nurseries pour les poissons récifaux et autres organismes marins. Plus de 500 millions de personnes dépendent de ces écosystèmes à travers la pêche, le tourisme, ou encore leur protection contre la houle. Tous ces services rendus ont un coût global estimé à 30 milliards de dollars par an.
La FRB, l’Institut océanographique de Monaco, le Centre de recherches insulaires et observatoire de l’environnement (CRIOBE-CNRS-EPHE), la Plateforme Océan & Climat et l’Ifrecor ont organisé un colloque restituant les dernières connaissances scientifiques et les solutions de préservation.
« En comprenant notre planète, nous avons la possibilité de la sauver.» soulignait récemment le scientifique E.O Wilson. À l’heure où 80 % des espèces mondiales n’ont pas encore été nommées et décrites, un long chemin reste encore à parcourir pour comprendre la vie sur Terre. Une telle compréhension dépendra non seulement de nouvelles initiatives de recherche audacieuses, mais aussi de nouvelles façons de recueillir, organiser, intégrer, visualiser et partager des données entre les disciplines, les domaines et les limites géographiques.
À l’occasion de la venue en France de William Michener, grand expert de la gestion de données sur la biodiversité, le Cesab (CEntre de Synthèse et d’Analyse sur la Biodiversité) de la FRB a organisé un séminaire à l’Inra mercredi 11 avril 2018. Ce séminaire a été l’occasion de réfléchir à la manière de développer les bases de données et les connaissances nécessaires pour comprendre notre planète. Les présentations, suivies d’une table ronde, porteront sur :
L’évolution du milieu scientifique et comment les «anciennes» et «nouvelles» données sont essentielles pour améliorer nos connaissances ;
L’intégration des données de manière globale et à travers les disciplines scientifiques pour comprendre et soutenir les écosystèmes de notre planète ;
La manière dont les approches novatrices des technologies de l’information aident à mieux comprendre la biodiversité ;
La transformation de la biodiversité et des mesures écologiques en informations pouvant être exploitées par les scientifiques, les gestionnaires de ressources et les décideurs.
Cet événement est organisé en partenariat avec le PNDB (Pôle national de données de biodiversité).
Après la sortie en 2017 du guide L’APA pas à pas sur l’accès aux ressources génétiques et le partage des avantages découlant de leur utilisation (APA), la FRB a organisé avec le soutien de l’Agence française pour la biodiversité (AFB) une matinée de séminaire pour informer et accompagner les chercheurs publics et privés dans la compréhension de l’APA et de sa mise en œuvre.
Cette nouvelle réglementation encadre les activités de recherche et de développement réalisées sur des ressources génétiques ou des connaissances traditionnelles associées qui sont sous souveraineté française. Ces activités sont menées par des opérateurs publics ou privés.
Quelles sont ces nouvelles réglementations ? Que disent-elles ? Suis-je concerné(e) ?
Telles sont les questions auxquelles le séminaire s’est proposé de répondre.
Retrouver, dans les ressources ci-dessous, le programme ainsi que les présentations des intervenants.
Ce programme permet de mobiliser 720 000 euros à destination des chercheurs français. Lancé en septembre 2015, l’appel à propositions de recherche a reçu 18 propositions. Huit projets couvrant les défis de recherche allant de la compréhension des impacts de l’acidification à leur modélisation, en passant par l’observation et la cartographie du phénomène ont été sélectionnés par le conseil scientifique ad hoc présidé par Jean-Pierre Gattuso du Laboratoire d’océanographie de Villefranche-sur-Mer. Ces projets reçoivent chacun 90 000 euros et associent de nombreux laboratoires et instituts de recherche, en France métropolitaine, en Polynésie française et à Monaco.
Les 8 projets financés sont les suivants :
ACIDREEF : impact de l’acidification sur les récifs ; coordonné par le laboratoire CRIOBE (Polynésie Française), avec l’AIEA Monaco et le centre scientifique de Monaco
ECOSYSTEME : Évaluation des impacts sur deux écosystèmes de cyanobactéries (algues bleues) ; coordonné par le laboratoire CORAIL (Polynésie Française)
ICO-BIO : Impact du changement océanique sur la biologie de l’ormeau, une espèce d’intérêt économique ; coordonné par le laboratoire BOREA (station de biologie marine de Concarneau)
MERCY : Impact du mercure et du gaz carbonique sur la seiche ; coordonné par le laboratoire LIENS (université de La Rochelle)
COCCACE : Les coccolithophores (algues unicellulaires) et l’acidification océanique ; coordonné par le CEREGE (Aix-en-Provence)
ACIDOSCOPE : Acidification de l’océan : projections, régionalisation et cartographie ; coordonné par l’IPSL (Gif sur Yvette)
AiAiAi : Acidification, acclimatation et adaptation des huîtres, coordonné par IFREMER Polynésie
PACIO : Réponses physiologiques et adaptatives des poissons à l’acidification des océans ; coordonné par le laboratoire LEMAR (Brest).
Les conventions avec les porteurs des projets sont à présent presque toutes signées.
Le lancement du programme a lieu en parallèle du 4e atelier international sur l’impact économique de l’acidification des océans, consacré à l’écosystème corallien et organisé par le CSM et l’AIEA.
Découvrez, dans les ressources ci-dessous, les présentations des projets exposés ainsi que le compte-rendu du conseil scientifique qui s’est tenu ce même jour.