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La FRB en action

IPBES

La Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) accueille le secrétariat scientifique du comité français pour l’Ipbes, la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques. Ses missions sont : 

  • Promouvoir la mobilisation des experts français dans les travaux de l’Ipbes.
    La FRB mobilise son réseau d’expertise sur la biodiversité, comprenant de nombreuses disciplines issues de la recherche ou des pratiques et techniques. Les experts participent à l’Ipbes dans les groupes d’experts ou équipes spéciales. Hors de l’Ipbes, ils ont un rôle important de relecteur (examen par les pairs).

 

  • Appuyer les représentants français à l’Ipbes lors des plénières.
    La FRB apporte un appui scientifique et technique au gouvernement pour les négociations sur l’Ipbes depuis 2011, aussi bien pour la mise en place de la Plateforme (procédures) que pour les discussions sur ses livrables, comme les résumés pour décideurs des évaluations.

 

  • Relayer les travaux de l’Ipbes au niveau national, mais aussi régional, en coordination avec ses homologues européens.
    La FRB travaille avec ses réseaux de chercheurs et d’acteurs socio-économiques, notamment le Cos, pour relayer les messages pertinents de l’Ipbes dans le contexte français, dans un format approprié en fonction des acteurs.

 

En 2019, l’Ipbes a également choisi de confier à la FRB deux de ses groupes d’appui technique (ou TSU pour Technical Support Unit) : le premier sur l’évaluation de l’usage durable des espèces sauvages, le second sur la production de nouvelles connaissances. 

 

Contacts FRB

Coline LÉANDRE

Chargée de mission “Comité français pour l’Ipbes”

FicheMail

 

Nathalie MORATA

Responsable du pôle Coordination européenne et internationale

FicheMail

Qu'est-ce que l'Ipbes ?

La Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (Ipbes) est un organe intergouvernemental indépendant créé par les États membres en 2012. Il fournit aux décideurs des évaluations scientifiques objectives de l’état des connaissances sur la biodiversité de la planète, les écosystèmes et leurs bénéfices pour les individus, ainsi que les outils et les méthodes pour protéger et utiliser de manière durable ces ressources naturelles vitales.

 

La mission de l’Ipbes est de renforcer, grâce à la science, les connaissances qui serviront de fondement à la formulation de meilleures politiques pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité, le bien-être à long terme des populations et le développement durable. Dans une certaine mesure, l’Ipbes accomplit pour la biodiversité ce que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) accomplit pour le changement climatique.

 

De l’importance de l’Ipbes

 

La biodiversité et les bienfaits de la nature pour les populations influent sur presque tous les aspects du développement humain et sont essentiels à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD, définis par l’Organisation des Nations Unies). Ils aident à produire de la nourriture, de l’eau propre, à réguler le climat et même à maîtriser les maladies. Pourtant, ces ressources s’épuisent et se dégradent, bien plus rapidement qu’à tout autre moment de l’histoire de l’humanité.

 

L’Ipbes est unique : elle mobilise les connaissances spécialisées de toutes les disciplines scientifiques et des communautés de savoir, fournissant des données pertinentes pour les politiques publiques et accélérant ainsi leur mise en œuvre aussi bien au niveau du gouvernement que du secteur privé et de la société civile.

 

Plus d’informations sur www.ipbes.net/about

Les axes de travail de l'Ipbes

Les axes de travail de l’Ipbes peuvent être regroupés en trois domaines complémentaires :

 

  • Évaluations et appui aux politiques :
    Conduire des évaluations sur des thématiques spécifiques (ex. « Pollinisateurs, Pollinisation et Production alimentaire ») ou des questions méthodologiques (ex. « Scénarios et modélisation ») à l’échelle régionale et mondiale (ex. « Évaluation mondiale de la biodiversité et des services écosystémiques ») ; identifier les outils et méthodologies pertinents pour les politiques, dont les scénarios et modèles ; faciliter l’utilisation de ces outils dans la décision et renforcer leur développement ultérieur.

 

  • Renforcement des capacités et des connaissances :
    Identifier et répondre aux besoins prioritaires des États et des experts en matière de capacités, de connaissances et de données.

 

  • Encourager la production de nouvelles connaissances :
    Identifier les lacunes de connaissances qui devraient être comblées en priorité pour améliorer les politiques et mesures en faveur de la biodiversité, et encourager la conduite de recherches en ce sens dans les instances compétentes.

 

Plus d’informations sur www.ipbes.net/about

Les rapports de l'Ipbes

Entre 2016 et 2019, l’Ipbes a publié :

 

Pour chacun d’eux, près d’une centaine d’experts internationaux issus de plusieurs dizaines de pays ont évalué l’état des connaissances, tirant des informations de plusieurs milliers de sources : travaux scientifiques, rapports techniques et savoirs traditionnels et locaux. Les conclusions-clés rassemblées dans les Résumés pour décideurs visent à orienter les décisions relatives aux politiques publiques, et aux actions du secteur privé et des citoyens en faveur de la préservation de la biodiversité.

 

Le Conseil scientifique de la FRB a publié une note sur les conclusions des rapports sortis en 2018.

 

Focus sur le 1er rapport d’évaluation mondial sur la biodiversité et les services écosystémiques (2019)

 

Ce rapport étudie les causes des changements affectant la biodiversité et les écosystèmes, les conséquences pour les populations, les options politiques et les futures trajectoires possibles pour les trois prochaines décennies si les tendances actuelles se confirment, ainsi que d’autres scénarios.

 

Ayant exigé trois années de travail, l’Ipbes s’est appuyée sur près de 15 000 références, y compris des documents scientifiques et des informations gouvernementales. Il s’agit de la toute première évaluation qui examine systématiquement et intègre les savoirs, problématiques et priorités autochtones et locaux. Ce rapport a permis d’évaluer les progrès (ou l’absence de progrès) liés aux principaux objectifs internationaux, dont les Objectifs de développement durable (ODD), les Objectifs d’Aïchi relatifs à la diversité biologique et l’Accord de Paris sur les changements climatiques.

 

Le « résumé pour décideurs » contenant les messages clés de ce rapport a été approuvé le 7 mai 2019, à l’occasion de la 7e plénière de l’Ipbes à Paris, par 132 États membres.

 

Ce rapport :

  • Couvre l’ensemble des écosystèmes terrestres (à l’exception de l’Antarctique), des eaux intérieures et des océans ;
  • Évalue les changements survenus au cours des 50 dernières années, et les conséquences pour nos économies, nos moyens de subsistance, notre sécurité alimentaire et notre qualité de vie ;
  • Explore les incidences du commerce et d’autres processus mondiaux sur la biodiversité et les services écosystémiques ;
  • Classe les impacts relatifs du changement climatique, des espèces envahissantes, de la pollution, des changements dans l’utilisation des mers et des terres et de toute une série d’autres défis posés à la nature ;
  • Identifie les lacunes prioritaires dans nos connaissances disponibles, qu’il conviendra de combler ;
  • Anticipe ce à quoi pourrait ressembler la biodiversité dans plusieurs décennies à la lumière de six scénarios ;
  • Évalue les changements, options et trajectoires en matière politique, de technologie, de gouvernance et de comportement en vue d’atteindre des objectifs mondiaux, en observant les synergies et les compromis entre production alimentaire, sécurité hydrique, énergie et expansion des infrastructures, atténuation du changement climatique, protection de la nature et développement économique.
Contributions de la FRB au programme de travail de l’Ipbes

Les unités de soutien technique (TSU)

 

Les unités de soutien technique (« Technical Support Unit », ou TSU) sont des équipes mobilisées par le Secrétariat de l’Ipbes afin de soutenir un groupe de travail. Il existe deux types de TSU :

 

  • les unités de soutien technique des équipes spéciales – une pour chaque équipe spéciale assurant des fonctions d’appui transversal au sein de l’Ipbes.

 

Au travers de BiodivERsA, la FRB accueille la TSU pour la production de nouvelles connaissances.

 

Plus d’informations sur la page dédiée à BiodivERsA et auprès de Frédéric Lemaitre, responsable des activités d’interface science-société et science-politique et d’Elisa Magueur, chargée de programme “Unité de soutien technique de l’Ipbes sur les connaissances et données”.

 

  • les unités de soutien technique des évaluations – une pour chaque évaluation de l’Ipbes, généralement sur 3 ans.

 

En 2019, la FRB a été sélectionnée par l’Ipbes pour accueillir, avec l’OFB, la TSU sur l’évaluation de l’usage durable des espèces sauvages.

 

Plus d’informations auprès de Daniel Kieling, chargé de mission scientifique au sein de la TSU pour l’évaluation Ibpes sur l’utilisation durable des espèces sauvages” et de Marie-Claire Danner, responsable scientifique au sein de la TSU pour l’évaluation Ipbes sur l’usage durable des espèces sauvages.

 

 

 Actions en Afrique francophone

 

L’Afrique est un continent caractérisé par une grande biodiversité et des écosystèmes très variés, dont les populations sont largement dépendantes. L’Ipbes et ses travaux sur la contribution de la biodiversité et des services écosystémiques au développement durable et au bien-être humain ont pour but d’aider les gouvernements africains et les institutions régionales à répondre aux défis posés par la perte de la biodiversité, la dégradation des écosystèmes et le développement durable.

 

À la demande d’institutions africaines, la FRB a mené ponctuellement des actions de renforcement des capacités pour la gouvernance de la biodiversité, pour améliorer notamment la participation à l’Ipbes des pays d’Afrique francophone, car ils sont désavantagés par une utilisation prédominante de l’anglais dans les travaux de la Plateforme. La FRB promeut ainsi l’usage du français à l’Ipbes, en tant que langue officielle des Nations unies. À cette fin, la FRB orchestre le partage d’expérience des comités nationaux pour l’Ipbes existants, dont celle du Comité français pour l’Ipbes, et appuie les points focaux et les chercheurs des pays africains qui le souhaitent afin qu’ils se mobilisent dans ce cadre.

 

La FRB participe également au renforcement des capacités via le réseau des acteurs européens de l’Ipbes

 

Les conférences pan-européennes des acteurs de l’Ipbes (PESC en anglais) permettent à tous types d’acteurs (gouvernementaux, scientifiques et parties prenantes) de mieux comprendre les processus de l’Ipbes et comment s’y insérer. La FRB y partage l’expérience du Comité français pour l’Ipbes, et organise des sessions, notamment à destination des participants d’Europe de l’est et d’Asie centrale, pour les former sur la gouvernance de l’Ipbes ou sur la manière de contribuer aux travaux de l’Ipbes. Ces actions ont inspiré d’autres organisations internationales qui travaillent sur des projets similaires en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud. L’Ipbes a reconnu la contribution de ces activités à la mise en œuvre de son programme de travail lors de sa 5ème session plénière en 2017.

L'Ipbes décryptée par la FRB

Les messages-clés de l’Ipbes en quelques pages 

 

Afin de faciliter l’appropriation des rapports par les décideurs et son Cos, la FRB a réalisé, en coopération avec l’OFB, des dépliants sur les messages-clés des différents rapports :

 

Zoom sur les enjeux biodiversité

 

La sortie des derniers rapports de l’Ipbes a été l’occasion pour la FRB de donner une nouvelle fois la parole aux chercheurs qui travaillent sur la biodiversité. Juristes, économistes, biologistes de la conservation sont autant de scientifiques qui, par des articles accessibles à tous, offrent un éclairage précis sur des espèces et milieux, mais également sur l’état de la biodiversité et les solutions pour enrayer son déclin au travers des cinq grandes pressions qu’elle subit à l’heure actuelle

 

 

CAMPAGNE SUR LES MENACES ET SOLUTIONS

 

Changement d’usage des terres et biodiversité

 

 

Pollution et biodiversité

 

 

Biodiversité et exploitation directe des ressources

 

 

Biodiversité et changement climatique

 

 

Espèces exotiques envahissantes

 

 

 

CAMPAGNES SUR LES ESPÈCES ET MILIEUX

 

 

Forêts et villes

 

 

Milieux d’eau douce

 

 

Milieux marins

 

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