[FRB-Cesab] La synthèse des connaissances sur la biodiversité : introduction aux méta-analyses et revues systématiques – 2024

 
Lundi 30 septembre 2024
– Accueil et présentation de la semaine
– Introduction à la synthèse des connaissances
– Le protocole de revue systématique
– Importance d’impliquer les parties prenantes
– Recherche systématique de littérature : bases de données, formulation des équations de recherche (approche PECO / PICO)
– Constitution et nettoyage du corpus
 
Mardi 1 octobre 2024
– Tri des articles : les méthodes systématiques
– Tri des articles : les critères d’éligibilités
– Extraction des (méta-)données
– Synthèses qualitatives et visualisation des (méta-)données

 
Mercredi 2 octobre 2024
– Analyse critique (critical appraisal) : comprendre son importance et apprendre la mettre en œuvre
– Introduction aux approches quantitatives : effect-sizes, hedges d/g, odd ratios
– Extraction des données quantitatives : les outils disponibles (package R : metaDigitise, plotdigitzer)
– Synthèse quantitative : visualisation des données (forest plots)
– Risque de biais et interprétation des résultats des méta-analyses
 
Jeudi 3 octobre 2024
– Projets en sous-groupes : un temps pour consolider ses acquis
 
Vendredi 4 octobre 2024 (matin)
– Restitution des projets en sous-groupes
 

Les méta-analyses et les revues systématiques sont de plus en plus utilisés pour synthétiser la littérature scientifique d’un domaine particulier, et notamment en écologie. Historiquement, la méta-analyse est issue de la recherche médicale (Cochrane) conçue pour une prise de décision (traitements médicaux) objective en synthétisant de manière quantitative une grande collection de résultats provenant d’études indépendantes. En écologie, il existait des synthèses narratives, souvent rédigées par des experts, et réalisées à l’aide de méthodes non systématiques basées sur les recherches dont ils avaient connaissance, par opposition au spectre complet des connaissances existantes. 
 
Les méthodes systématiques pour réduire les biais dans les revues de littérature sont désormais considérées comme des méthodes distinctes de la méta-analyse. Aujourd’hui, les revues systématiques suivent un plan méthodologique et standardisé garantissant l’objectivité, l’exhaustivité, la transparence et la reproductibilité pour identifier et synthétiser les résultats de toutes les études indépendantes pertinentes (pour l’écologie, l’association de référence est la Collaboration for Environmental Evidence (CEE)). Elles sont souvent considérées comme la méthode la plus solide car elles minimisent les différents types de biais offrant une puissance statistique accrue et des résultats robustes, ce qui peut aider à résoudre les résultats contradictoires entre les études primaires.