Intensité de pressions anthropiques dans les territoires ultramarins
Auteur.e.s : Marilda Dhaskali, Régis Céréghino, Elodie Milleret, Clément Redondi
Relecture : Hélène Soubelet, Pauline Coulomb et Robin Almansa
Remerciements : Charlotte Thévenet, Charlotte Labrousse, Anne-Laure Levent et l’ensemble des membres qui constituent le Club 4 « Changements globaux et gestion durable de la biodiversité dans les territoires ultramarins », Clément Redondi et Régis Céréghino pour leur travail et coopération avec la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB).
Selon l’Inventaire national du patrimoine naturel, l’Outre-mer français abrite 80 % de la biodiversité endémique française. La conservation de cette biodiversité constitue un enjeu majeur pour la France et une responsabilité internationale. En effet, en 2019 dans son rapport faisant l’évaluation mondiale de l’état de la biodiversité, l’Ipbes a déclaré qu’environ 25 % des espèces animales et végétales étaient menacées d’extinction, soit environ 1 million d’espèces. À ce jour, une accélération du taux d’extinction des espèces est constatée et serait 10 à 100 fois supérieure à ce que la planète a connu au cours des 10 derniers millions d’années.
Les territoires ultramarins sont à la fois riches en biodiversité mais également exposés et fragiles face à l’incidence des changements globaux du fait de l’insularité de la plupart de ces territoires et des caractéristiques de leurs systèmes socio-économiques. Afin de mieux comprendre ces pressions, un Club FRB Recherche-action « Changements globaux et gestion durable de la biodiversité dans les territoires ultramarins » a vu le jour et permis cette étude.
Ce travail s’est concentré sur six territoires distribués sur trois bassins océaniques (Atlantique, Pacifique et Indien) : la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, Mayotte, La Réunion et la Nouvelle-Calédonie. Il a permis d’explorer l’intensité de deux des cinq pressions directes identifiées par l’Ipbes, la pollution des cours d’eau et les espèces végétales exotiques envahissantes (EEE), à l’échelle de ces sites sous forme de cartographie et de dresser des liens de causalité entre chacune des pressions et différents facteurs naturels ou anthropiques.
Temps de lecture :
15-20 min
Dernière mise à jour :
20.09.2022
Consulter la page du Club 4 :
Changements globaux et gestion durable de la biodiversité dans les territoires ultramarins