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[Colloque “La biodiversité : une alliée dans la prévention de certaines maladies infectieuses ?”] Les actes et messages-clés en lignes

Au cours de la seconde moitié du 20e siècle, le nombre d’épidémies et de maladies infectieuses n’a cessé d’augmenter à travers le monde. Cette augmentation s’explique en partie par l’érosion de la biodiversité et la simplification des écosystèmes. Pour faire face à ce défi, le 3e plan national santé environnement (PNSE3) a proposé une approche intégrée entre les médecins, les vétérinaires et les écologues pour enrayer la propagation des maladies. Mais de nombreux acteurs soulignent que la prise en compte des écosystèmes reste marginale. Pour mieux intégrer leur rôle dans la prévention des maladies infectieuses, il est nécessaire de mieux comprendre le lien entre les maladies infectieuses et la biodiversité, et de faire évoluer la gouvernance opérationnelle.

 

À cette fin, la FRB et ses partenaires ont organisé en avril dernier le colloque “La biodiversité : une alliée dans la prévention de certaine maladie infectieuse”. La FRB et l’AFB vous proposent ici d’en retenir les messages clés : 

https://www.fondationbiodiversite.fr/wp-content/uploads/2019/04/Colloque-Biodiversite-Sante-avril-2019-Messages-cles.pdf 

[Synthèse] Les aires marines partiellement protégées sont-elles des facteurs d’efficacité écologique ?

Le nombre d’aires marines protégées a augmenté de façon exponentielle au cours des dix dernières années afin de répondre aux objectifs internationaux. Cependant, la plupart de ces zones permettent l’extraction de ressources et sont donc désignées comme « aires partiellement protégées » (Partially Protected Area). L’efficacité de ces aires reste encore incertaine en raison des multiples possibilités d’usage qui y sont généralement autorisées.

 

Dans un article paru dans la revue Frontiers in Ecology and the environment, des scientifiques ont évalué l’efficacité écologique des aires partiellement protégées regroupées selon un système de classification basé sur la réglementation. Cette nouvelle classification permet une différenciation non ambiguë entre les aires protégées, en fonction des usages autorisés.

Les résultats montrent que les zones hautement et modérément protégées présentent une biomasse et une abondance plus élevées d’espèces de poissons commerciales, tandis que l’abondance et la biomasse des poissons dans les zones faiblement protégées différent peu des zones non protégées. Les auteurs soulignent notamment que l’efficacité des zones modérément protégées peut être améliorée par la présence d’une zone adjacente intégralement protégée.

Ainsi, des usages limités et bien réglementés dans les aires partiellement protégées et la présence d’une zone intégralement protégée adjacente confèrent des avantages écologiques dont découlent les avantages socio-économiques.

 

Consultez la synthèse complète.

[Tribune] Plaidoyer pour une COP 15 Biodiversité ambitieuse et pour un rapprochement des conventions issues de Rio

Les signataires de la Tribune lancent un appel pour que cette 15e COP se traduise par des résultats concrets et surtout aussi ambitieux que possible en matière d’engagements des pays en faveur de la biodiversité.

L’appel propose aussi qu’une réflexion sur le rapprochement des trois conventions issues du sommet de la Terre de Rio soit engagée rapidement afin que les enjeux relatifs au changement climatique, à l’érosion de la biodiversité et à la désertification soient traités simultanément et de manière coordonnée. L’avenir de la planète en dépend !

 

Consultez la tribune complète ci-dessous :

[Synthèse] Les scientifiques alertent l’humanité sur les liens entre microorganismes et changement climatique

À cette occasion, la FRB revient sur l’importance écologique cruciale des microorganismes en mettant en avant une synthèse parue au mois de juin dernier dans la revue Nature et intitulée : « Les scientifiques alertent l’humanité sur les liens entre microorganismes et changements climatiques ».

Cette synthèse de connaissances rappelle le rôle central des microorganismes dans les causes biologiques du changement climatique. Elle montre comment ceux-ci affectent le climat, mais aussi comment, par rétroaction, ils sont affectés par les changements globaux.

 

Les auteurs appellent à ce que cette « majorité microscopique » ne soit plus « l’éléphant invisible dans la pièce ». Les enjeux sont trop importants : intégrer leur fonctionnement, c’est mieux comprendre comment les êtres vivants peuvent s’adapter aux changements climatiques. À défaut, la science n’aura qu’une compréhension limitée de la biosphère et de ses réponses à ces changements, ce qui compromettra les efforts déployés dans ce domaine pour créer un avenir écologiquement durable.

 

Consultez la synthèse complète ci-dessous.

[CESAB] Le projet FAIR_Data est accueilli au Cesab

Le Cesab de la FRB est une structure de recherche au rayonnement international ayant pour objectif est de mettre en œuvre des travaux innovants de synthèse et d’analyse des jeux de données déjà existants dans le domaine de la biodiversité.

Dans ses locaux montpelliérains, le Cesab offre à présent à des chercheurs l’opportunité de se retrouver pour avancer sur leurs projets mêlant synthèse de données et biodiversité. Il inaugure aujourd’hui cette nouvelle formule avec l’accueil du projet FAIR, dont il est partenaire.

 

La nécessité croissante de rendre les données de la recherche “Découvrables, Accessibles, Interopérables et Réutilisables” (en anglais : Findable, Accessible, Interoperable and Reusable, d’où les principes des données FAIR) a conduit à la constitution d’un groupe de réflexion au sein de la communauté académique montpelliéraine. L’objectif de ce groupe est de décliner les principes des données FAIR et d’élaborer des procédures permettant de les mettre en œuvre dans différents champs disciplinaires : biodiversité/écologie, agronomie, sciences de l’ingénieur, sciences humaines et sociales. Il a été constitué au printemps 2019 à l’initiative des LabEx CeMEB, NUMEV, Agro et de l’institut de convergence DigitAg.

 

Le groupe de réflexion se réunit aujourd’hui pour la seconde fois dans l’objectif de concevoir un plan de gestion des données et d’identifier les ressources terminologiques (métadonnées, vocabulaires contrôlés) pertinents pour aboutir à des jeux de données “FAIR”.

 

 

Principal Investigator :

Eric GARNIER (CNRS)

 

Participants :

Cédric BOURRASSET – ATOS ; Sophie BOUTIN – Université de Montpellier ; Marie-Christine CORMIER SALEM – AGROPOLIS ; Olivier GIMENEZ – CNRS ; François GREGOIRE – ATOS ; Mylène JONQUET – LIRMM ; Carole KERDELHUE – INRA ; Anne LAURENT – Université Montpellier ; Emmanuel LE CLEZIO – Université Montpellier ; Nicolas MOUQUET – CNRS-FRB ; Loïc MAISONNASSE – ATOS ; Antoine OLGIATI – ATOS ; Andrea PARMEGGIANI – Université Montpellier  ; Pierre PERE – IRSTEA ; Pascal PONCELET – LIRMM ; Lionel TORRES – Université Montpellier ; Olivier TORRES – UPV.