fermer
retour en haut de la page

Création de l’institut de la transition environnementale

L’Institut de la transition environnementale ambitionne de devenir une plateforme d’interactions entre science et société pour contribuer à la transition environnementale dans la durée. Cette ambition s’appuie sur une double originalité : capacité à mettre en oeuvre des approches interdisciplinaires et intersectorielles et centrage sur les problématiques du changement. La palette des compétences réunies à Sorbonne Universités permet d’aborder les différentes facettes de la transition, au-delà de la juxtaposition des regards. Il s’agit de les confronter, les enrichir, les articuler, et de proposer des scénarios robustes et un dialogue avec les acteurs. L’institut rassemble 54 laboratoires et environ 2 000 chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants, techniciens, ingénieurs.

 

La FRB salue l’arrivée de ce nouvel acteur et souhaite pouvoir prochainement développer de riches et fructueuses collaborations avec lui.

Les mécanismes d’adaptation de la biodiversité aux changements climatiques

L’Académie des sciences vient de publier « Les mécanismes d’adaptation de la biodiversité aux changement climatique ». Cette vaste étude dresse un tableau détaillé de la dégradation par l’Homme de la biodiversité et tente de mesurer la résilience des écosystèmes fragilisés face au réchauffement climatique.

 

Trois membres de l’Académie, Sandra Lavorel, écologue et membre du conseil scientifique de la FRB, Jean-Dominique Lebreton, bio-mathématicien, et Yvon Le Maho, écophysiologiste, ont coordonné ce travail de deux ans auquel ont contribué 32 scientifiques français.

 

Parmi les références du rapport se trouve la prospective Réponses et adaptations aux changements globaux : quels enjeux pour la recherche sur la biodiversité ? de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité publiée en 2015.

Cette prospective a notamment rappelé la capacité du vivant à évoluer et donc la responsabilité forte que portent nos sociétés pour maintenir cette capacité (Ronce et al., 2015). À partir des différents exemples donnés, l’ouvrage montre que si les activités humaines ne perturbent pas les mécanismes de renouvellement et d’évolution de la biodiversité, les capacités d’adaptation de celle-ci face aux nouvelles contraintes environnementales seront mieux préservées.